Le Choix V
  • accueil
  • Blogue
  • Vidéos
  • Transition
  • Conférences
  • Contact

LE BLOGUE

L'assiette végane est-elle vraiment moins cruelle et destructrice?

10/26/2018

5 Commentaires

 
Suite à mon article "la viande éthique et locale" qui a suscité énormément d'intérêt et de "feedback" positif, j'ai reçu quelques messages disant qu'une vie végane aussi comporte souffrance, mort et destruction et "donc" que l'un n'était pas mieux que l'autre et que c'était une illusion qu'une vie végane cause moins de souffrance, de mort et de destruction. Fidèle à mes habitudes de toujours douter de mes convictions dans un but de rigueur, d'objectivité scientifique et d'intégrité sans à-priori et sans biais, je me suis dit que je ferais une enquête sur ce sujet. Voici les résultats de mon enquête…
​
Photo

On viendra aux chiffres spécifiques, clairs et assez spectaculaires plus loin, mais clarifions quelques trucs avant de continuer…

Ma position sur le véganisme vient d'un processus qui m'a mené à m'informer le plus possible: lecture de 10 livres sur les sujets des réalités des vies des animaux et impacts environnementaux et santé, plus de 60 heures de documentaires, lecture de plus de 300 articles, incluant plusieurs articles de recherche publiés dans des revues avec comité de lecture et des méthodes statistiques blindées (je suis "matheux" de base et économiste de profession, après-tout! hahaha). J'ai lu et écouté des dizaines de témoignages d'anciens producteurs de lait, viande, œufs et d'anciens travailleurs d'abattoirs qui sont tous véganes maintenant. J'ai lu plusieurs articles anti-véganes aussi, plusieurs de grande qualité et certains même probablement de bonne foi et sans financement de la viande et du lait derrière, comme c'est souvent le cas (mais bien dissimulé)… et suite à la synthèse de tout ceci, je suis dans une vie végane dans le but d'aligner mes actes, ma consommation et mon style de vie avec mes valeurs: éviter la souffrance et la destruction évitables.

Choisir entre mauvais et pire
Adopter une "vie végane", c'est éliminer "le plus possible" les produits animaux de nos vies:
  • Nourriture d'origine animale: viande, œufs, produits laitiers, etc.
  • Vêtements.
  • Produits de beauté et de soins corporels de tous genres.
  • "Amusement et loisir" d'exploitation: rodéos, zoos, corridas, courses de chiens et de chevaux, combats de chiens et de coqs (populaires en Amérique Latine), "Marine Land", tours de calèches, "nager avec les dauphins", "cochons sur la plage", etc.
  • Etc.

On élimine ces produits et "activités" parce qu'ils sont directement reliés à une souffrance animale largement documentée qui est profonde pour les individus et de grande ampleur, ainsi qu'à une panoplie de dégâts environnementaux d'ampleur insoupçonnée par le grand public. L'idée est extrêmement simple: laisser les animaux en paix "autant que possible"! Qu'ils s'organisent dans la nature et/ou cessons de les mettre au monde par reproduction artificielle seulement pour les mettre en enfer (cas des animaux de nourriture, par exemple)… et OUI, je suis conscient de la brutalité sans détour qu'on retrouve dans la nature… et OUI, je vous assure que les animaux sont MIEUX et plus heureux avec leur pleine liberté et exposés aux risques et difficultés dans la nature que dans les enfers dans lesquels nous les enfermons de force.

Les animaux nous demandent une chose: leur sacrer la paix à eux et à leurs habitats naturels! Est-ce SI dur? Certes, nous devons détruire et nous accaparer de grandes parties de leurs habitats et ressources pour nos existences même les plus "écolos", mais justement, au moins cherchons à minimiser notre impact, pour autant que ce soit possible.

Oui, les animaux s'entretuent. Les animaux n'ont PAS de choix. Un lion qui ne tue pas meurt. Les humains ont le choix et sont les seuls à mettre leurs victimes dans des cages, à les mutiler, à les envoyer à l'abattoir, à les modifier génétiquement, à les reproduire et à détruire la planète dans le processus… 

Il est impossible d'éliminer toute la souffrance animale de nos vies. Nous tuons des animaux en prenant nos voitures, avec nos routes, nos villes, notre pollution, nos déchets, etc. On peut évidemment chercher à réduire les dégâts, mais il est difficile d'éliminer toute la mort et la souffrance causées par nos existences. Il s'agit de mort et de souffrance "difficiles à éviter". Il y a une différence fondamentale entre "souffrance et mort inévitables" (ou du moins difficiles et compliquées à éviter) et "souffrance et mort évitables"...

​Véganisme  = éviter la souffrance évitable… est-ce si "extrême"? Plus extrême que les conditions de vie et de mise à mort des animaux d'élevage et de vêtements? Plus extrême que la destruction de la planète? Hmmm… 

Dans le but de garder un article de longueur raisonnable, je ne vais même pas discuter du sujet délicat des "expériences sur les animaux" dans la recherche médicale, la recherche pharma, etc… la souffrance animale qu'on y trouve est ASTRONOMIQUE, tant en étendue qu'en intensité pour les individus exploités. Encore une fois dans un souci de savoir pour être pleinement informé, je me suis tapé des documentaires incroyablement difficiles à voir qui portaient spécifiquement sur les expériences sur les animaux, comme "Maximum Tolerated Dose" et plusieurs autres.

Je ne parlerai pas du sujet des animaux de laboratoires et de leur enfer, sauf pour dire ceci: BEAUCOUP de ces expériences sont INUTILES et évitables, et je ne parle pas du processus "essai-erreur" de la recherche expérimentale, je parle bien d'expériences inutiles et/ou évitables par l'utilisation de moyens modernes de technologie de pointe, de modélisation, de simulation, d'épidémiologie et de statistiques.

Les vêtements d'origine animale sont aussi une cause de grande souffrance animale et il est BEL ET BIEN moins "cruel" d'acheter des vêtements, meubles et autres sans contenu animal, donc sans fourrure, laine, etc. (oui, la laine "contient" une souffrance que vous n'imaginez même pas et qui est incroyablement difficile à "découvrir" - vous pensez le contraire car vous êtes, comme je l'étais avant, captifs de l'illusion romantique et hollywoodienne du berger qui tond gentiment ses moutons…)…  et OUI, les vêtements sans contenu animal sont moins "cruels", même en tenant compte du fait que les manteaux, bottes et sacs "synthétiques" sont souvent à base de dérivés du pétrole (plastique)…

Répétons-le: y'a rien de parfait: il y a mauvais et pire… on cherche à prendre le "mauvais" et à éviter le "pire", surtout si "mauvais" est vraiment significativement "moins pire" que la pire option! Les vêtements sans contenu animal sont "mauvais", mais ils sont effectivement globalement "moins pire" que l'horreur quasi indescriptible qui se cache derrière les vêtements de source animale, comme les oreillers, couvertures et vêtements avec duvet d'oie ou autre, les collets de manteaux en fourrure, les manteaux en fourrure, les vêtements de laine, etc.

Nous allons maintenant ignorer le reste de ce qui a été mentionné plus haut afin de nous concentrer sur LA plus grande cause de souffrance et de destruction animale et  environnementale au monde, ainsi qu'une grande cause de souffrance humaine: la nourriture d'origine animale: viande, lait et produits laitiers, œufs, poissons et "fruits de mer". Pour des photos de "bouffe végane", visitez la page "Bouffe"  ou bien cherchez sur Internet et dans les librairies: les options sont TRES diversifiées, y'en a pour tous les goûts et c'est BON au goût, ainsi que pour la santé! Mais est-ce "vraiment" moins cruel et destructeur? Voyons ça… 

Photo

Assiette végane VS assiette omnivore
La récolte des végétaux comme les grains, graines, fruits, légumes, légumineuses, "racines" et autres aliments végés cause aussi la destruction et la mort. Les récoltes tuent des souris et autres rongeurs, les cultivateurs tuent des chevreuils et autres animaux qui affectionnent leurs fruits et légumes, ils étendent des pesticides, etc. C'est pas "parfait"! 

Plusieurs critiques du véganisme mettent en avant une panoplie d'arguments qui suggèrent que tout ceci "prouve" que la souffrance des cochons dans les élevages à gros volume et la souffrance des bœufs ou des vaches laitières ou des poules de viande et des poules pondeuses dans les élevages à gros volume et les horreurs véritablement surréelles qu'on trouve systématiquement dans les abattoirs ne sont pas "pire" que la mort des rongeurs et autres animaux causée par les récoltes et d'agriculture de plantes, ainsi que la mort des végétaux, qui souffrent aussi lorsqu'on les tue. Tentons de démêler tout ça…

Si vous avez regardé un seul des liens du paragraphe précédent et que vous avez un peu de compassion et de bonne foi, vous êtes probablement en choc en ce moment et vous aurez peut-être des problèmes de sommeil ce soir… imaginez ces animaux: eux, ils ne regardent pas des vidéos, ils VIVENT ça, et oui, ils souffrent et leur souffrance est complexe et profonde: psychologique, émotionnelle et physique… pensez-y... et vous n'avez RIEN vu, croyez-moi... Vous pourriez avoir un "tour de piste" plus "complet" en écoutant le documentaire de deux heures "Dominion", mais je peux dire que même en 2 heures, ils n'ont pas "fait le tour" complètement. On aime beaucoup s'insurger sur des choses sur lesquelles nous n'avons pas d'emprises et pas de participation aussi claire et directe, mais il est temps de regarder derrière le voile d'illusion du système auquel nous participons en consommant des produits animaux… L'ignorance est douce, mais pas pour les animaux… ni pour la planète (continuez à lire)… 

MAIS… peut-être que tout ceci est du sensationnalisme? Peut-être que les centaines d'anciens producteurs de viande, de lait, de volaille et d'œufs maintenant vegans, ainsi que les centaines de travailleurs d'abattoirs qui souffrent de graves troubles psychologiques après seulement une année sur le "kill floor" en abattoir sont tous dans le délire et inventent des histoires? Peut-être que les anciens producteurs de viande qui ont changé leurs vies à des coûts financiers et personnels souvent énormes n'ont pas le vrai portrait en tête lorsqu'ils décrivent avec douleur et larmes la souffrance qu'ils ont vue et à laquelle ils ont activement participée?

Notons que l'assiette végane ne "contient" AUCUN animal en "esclavage", contraint dans ses mouvements, avec des liens sociaux brisés avec famille et amis (oui, je dis ça le plus sérieusement du monde) et entassés avec des densités immorales. Dans la bouffe végane, AUCUN animal n'est mis au monde avec le but explicite de l'exploiter et le tuer à 10% de sa vie normale en l'envoyant vivre "l'expérience" hallucinante de l'abattoir, après lui avoir fait subir les multiples tortures connues et dont j'ai déjà parlées dans d'autres articles. AUCUN animal n'est transporté dans des conditions horribles et manipulée avec brutalité et cruauté… Les morts dans l'assiette végane sont causées par la récolte, les pesticides, etc. Dans l'élevage et dans les abattoirs, on est LOIN de la chasse d'animaux libres et on est TRES loin de "la nature"... 

Comme je l'ai déjà mentionné dans mon article sur "la viande éthique et locale", cette source "éthique" de nourriture d'origine animale est au MIEUX 5% de tous les produits animaux et contient MALGRÉ TOUT une quantité et une intensité de souffrance difficile à saisir complètement et est aussi totalement dénuée de sens véritable. C'est comme l'appellation "poule en liberté", qui est une horreur sans nom. Ça veut rien dire.

Mais "combien" moins cruelle et destructrice cette vie végane?
Tel qu'il a été documenté de façon statistiquement rigoureuse par les plus grands chercheurs du monde, des chercheurs non biaisés et non financés par les industries qui exploitent des animaux, dans des études empiriques de grande envergure et publiées dans des revues scientifiques avec comité de lecture, les résultats sont systématiques dans toutes les études pour ce qui est de l'impact environnemental de la nourriture.

L'étude la plus exhaustive et rigoureuse sur ce sujet a été faite par des chercheurs de l'Université Oxford (2018). Cette étude est un effort colossal, qui a exigé une quantité phénoménale de données et un effort dans les méthodes d'analyse statistique absolument magistral, dans le but de bien "identifier" et "démêler" toutes les causes possibles des phénomènes observés, éviter les confusions entre corrélation et causalité, les "erreurs d'identification", les "causalités inversées", et ainsi de suite. Les résultats obtenus sont BLINDÉS et ont mis en panique les lobbies de la viande et du lait, qui sont maintenant dans des campagnes de désinformation, de manipulation et de mensonge sans précédent dans le but de contrer l'information qui émerge de plus en plus et qui va clairement à l'encontre de la nourriture d'origine animale, tant pour la santé que pour l'environnement et la souffrance animale.

Voici les résultats conservateurs, c'est-à-dire les bornes inférieures des estimations obtenues par ces chercheurs, ainsi que par d'autres études équivalentes effectuées dans le passé. Au cas où vous pensez qu'il y a des erreurs de frappe: non, il n'y en a pas: ce sont vraiment ces résultats:


  1. La nourriture végétale cause AU  MOINS 10 fois moins de gaz responsables de dérèglements climatiques que la nourriture d'origine animale. Ceci est le cas MEME pour les "pires" sources végétales transportées sur de longues distances et pas du tout "bio".
  2. Il faut 100 calories de "grains" (soya, blé, etc.) pour produire 12 calories de poulet et 3 calories de bœuf. Autrement dit, ça prend 200%, 300%+ plus de ressources pour produire 100 calories animales que pour produire 100 calories végétales. Donc évidemment, nous détruisons la planète dans le processus. Ça marche pas.
  3. La nourriture d'origine animale donne 37% de toutes les protéines et 18% de toutes les calories, mais accapare 83% des terres agricoles.
  4. Un monde entièrement végane permettrait de retourner AU MOINS 33% de toutes les terres cultivées du monde à l'état sauvage, donc réduirait de BEAUCOUP les problèmes de déforestation, extinction des espèces, empiètement de territoire sauvage, morts d'animaux sauvages, etc. Ceci est équivalent à l'ensemble des terres agricoles des Amériques du Nord au Sud, entièrement retourné aux animaux, plantes et végétaux sauvages… oui, vous avez bien lu, et encore une fois, c'est une estimation très conservatrice. Ceci tient compte entièrement de la moins grande productivité pour culture végétale de certaines terres et de tous les détails opérationnels. 
  5. La majorité (entre 50% et 75%) des végétaux cultivés et "tués" sont donnés aux animaux que nous consommons, ce qui donne un processus TRES inefficient au niveau énergétique et tue PLUS de plantes et d'animaux des champs que si les humains consommaient uniquement des végétaux… Soucieux des plantes qui souffrent? Mangez des plantes! Vous sauvez plus de plantes en consommant des plantes qu'en consommant des produits animaux, puisque la majorité des récoltes sont données aux animaux de viande, lait et produits laitiers, œufs, etc. et que consommer des plantes directement exige de tuer BEAUCOUP moins de plantes que pour la même quantité de calories d'origine animale.
  6. Les plantes n'ont pas de système nerveux central, ce qui implique qu'elles ne "souffrent" pas comme les animaux ou les humains et n'éprouvent pas la souffrance psychologique et émotionnelle des animaux pris dans l'élevage et les abattoirs. Êtes-vous troublés de regarder des carottes se faire cueillir? Si c'est pareil pour les animaux, alors vous ne devriez avoir aucune réticence à regarder Dominion. Alors?
  7. La nourriture végétale exige AU MOINS 10 fois MOINS d'eau que la nourriture d'origine animale. En fait, si vous passez d'une consommation "typique" de produits animaux du genre viande, fromage, œufs, etc. à une vie végane, vous pourriez laisser votre douche rouler 24h par jour toute l'année et MALGRÉ TOUT consommer au total moins d'eau par année que dans votre vie avec consommation de viande, produits laitiers et oeufs… pensez-y!
  8. La pêche industrielle est une catastrophe écologique d'une ampleur encore une fois difficile à décrire: les filets gigantesques de plusieurs km de long et de large et des "lignes de pêche" de 50 km et plus avec hameçons tuent BEAUCOUP "d'espèces secondaires" dans le processus, c'est-à-dire des espèces non désirées et simplement rejetées (tous meurent dans le processus): dauphins, phoques, baleines, épaulards, requins, tortues, autres sortes de poissons, etc. Les "morts secondaires" oscillent entre 1:1 dans les rares cas les plus "propres" à 30:1, avec une moyenne d'environ 10:1, c'est-à-dire que 10 kilos d'animaux sont morts sans raison pour chaque kilo de l'animal visé (saumon, crevette, thon, etc.). Les filets usés sont jetés à la mer… il y en a tellement que les animaux grands et petits se prennent dedans et meurent en quantités incalculables, et les filets abandonnés forment des îles de déchets de la grosseur de la France.
  9. Il faudrait AU MOINS 10 planètes Terre pour produire de la nourriture animale avec des animaux "en liberté" (qui broutent dans les champs et donc moins dans le désespoir) et ce, MEME avec une réduction draconienne de la consommation de produits animaux par la population générale. Nous n'avons pas 10 Terres et ce que nous faisons avec celle que nous avons et ses habitants animaux et végétaux est pour le moment un échec retentissant de "bonne gestion responsable"!! C'est évidemment pourquoi la production à gros volume (le "factory farming") a pris tant d'ampleur et aussi pourquoi les forêts tropicales partout se font couper à un rythme effréné: pour le bétail! Ceci cause l'extinction des espèces, la perte de biodiversité et ajoute des quantités phénoménales de pollution dans l'atmosphère.
  10. La production de nourriture d'origine animale est PLUS polluante que tout le transport mondial combiné: autos, camions, trains, avions, bateaux, etc. Oui, vous avez bien lu.
  11. L'élevage animal produit AU MOINS 10 FOIS plus de "merde" que la population humaine! Toute cette merde ne se retrouve pas en "fumier", mais plutôt en déchets toxiques et concentrés, qui sont envoyés dans les lacs, rivières, champs et océans, causant acidification, pollution de l'eau et des terres, maladies humaines, etc.
  12. La consommation de produits animaux d'une famille moyenne de 4 (2 enfants + 2 adultes) donne une pollution annuelle équivalente à l'utilisation fréquente de 2 voitures…
  13. Si le monde "virait végan", il y aurait assez de nourriture (calories) pour AU MOINS 3 milliards de personnes de plus TRES facilement, et ce avec MOINS de terres totales cultivées, moins de pollution, moins de dérèglements climatiques, moins d'extinction des espèces, moins de morts d'animaux sauvages et beaucoup moins de destruction des océans et des stocks de poissons!! Ceci tient compte de tous les "oui mais" que vous pourrez lire: moins bonne productivité des sols dans certains secteurs, faible possibilité de pousser des plantes dans les terres où le bétail broute, transport et utilisation de pétrole dans la production, etc.
  14. Sur une période de 10 ans, une personne typique consomme directement 400 poissons, 260 poulets, 10 dindes, 5 cochons, une vache. Une personne végane "sauve" directement tous ces individus d'une vie de désespoir, de peur et de souffrance. Mais il faut aussi tenir compte des "effets secondaires" énormes: moins de plantes tuées et moins de terres utilisées, moins de pollution,  moins de morts dans les champs et moins d'animaux sauvages tués, moins de déforestation, etc. Il faut aussi mentionner que tous les poulets mâles de l'industrie des œufs sont directement envoyés au broyeur (vivants) ou simplement jetés (vivants) dans d'énormes "sacs de poubelles" pour mourir lentement asphyxiés, il faut aussi rappeler que les vaches laitières se font enlever leur bébé à la naissance (qui est brutalisé et envoyé à la mort peu après) et finissent toutes à l'abattoir, ainsi que l'ensemble de la souffrance immorale et ÉVITABLE que les animaux de nourriture endurent pour satisfaire notre plaisir gustatif, nos habitudes, et notre résistance au changement…
Photo

Les preuves sont si accablantes et claires que même SANS considération pour le désespoir immoral des pauvres animaux, l'avenir sera probablement "végan" de toute façon, ne fut-ce que par pure rationalité et pression environnementale. De plus, contrairement à la croyance populaire, nous n'avons absolument PAS besoin de produits animaux pour mener des vies longues et pleines de santé, de bonheur et de vitalité - c'est même le contraire (je traiterai en profondeur de ce sujet dans un article futur, mais sentez-vous à l'aise de lire un peu ici et ici, par exemple).

Pourquoi le changement est-il si lent? Trois grandes raisons:
  1. Nous ne voulons pas changer car nous aimons les produits animaux. Nous trouvons donc des millions "d'excuses" pour rationaliser le non changement. La "dissonance cognitive". On évite de "découvrir la vérité" car elle est très inconfortable et elle nous force à sortir de notre insouciance confortable mais source de tant de misère et de destruction.
  2. Les lobbies de l'exploitation animale sont TRES bons dans la manipulation de l'info qui sort, le "spin" de l'information, des politiques publiques et de la "recherche" et de comment nous percevons les animaux d'élevage, ce que nous pensons que sont leurs vies, etc.
  3. L'absence totale de courage politique de parler ouvertement de ce sujet… sur ce point, je ne suis pas "surpris" et franchement je n'ai aucune attentes: les politiciens sont très peu souvent "visionnaires" et encore moins courageux au point d'oser déplaire pour dire des vérités que personne ne veut entendre. Le politique ne "guide" jamais, il suit… 

C'est ce que j'explique dans mon article "Normes sociales, déni et illusion". Mais le monde change en ce moment et il change rapidement. La réalité est tellement accablante que MEME les milliards de dollars des lobbies de l'exploitation animale n'arrivent pas à contenir le tsunami. La viande est cuite. À long terme, l'exploitation animale sera un mauvais souvenir du passé, du temps où notre société était barbare,  cruelle et très inefficiente, aveuglée par un voile de déni et d'illusion. Cet avenir approche rapidement et il est probable que les jeunes d'aujourd'hui verront la transformation vers un monde presque sans exploitation animale avant la fin de leurs vies. Ces jeunes participent déjà à cette révolution historique, puisqu'ils sont TRES nombreux à se dire véganes ou en transition graduelle vers une vie végane.

Conclusion
Non seulement couper les produits animaux diminue notre financement et "participation" aux atrocités immorales de l'élevage et de l'abattage, mais on "sauve" des quantités astronomiques de vies, on aide à diminuer la pollution et les dégâts écologiques par plusieurs ordres de grandeur, et on diminue la quantité totale de terre cultivée.

Participer à la demande végane contribue aussi à "l'effet domino", ce qui augmente le momentum du mouvement et à la dissémination de la vraie information, afin de contrer les efforts financiers gigantesques de désinformation et de "recherches" biaisées des lobbies de l'exploitation animale, qui ont infiltré tous les niveaux de gouvernements, des médias, des réseaux sociaux, et de la société.

Évidemment, la culture végétale aussi a ses défauts, mais j'espère que ce court article vous montre clairement que la vie végane est effectivement moins cruelle et destructrice! Il me semble que ça ne peut pas "flasher rouge" plus que ça! Relisez ce texte au complet si vous recommencez à sombrer dans la recherche "d'excuses" et de raisons pour défendre les atrocités de l'élevage animal…

Dire que "ça donne rien" de transiter vers une vie végane parce qu'il "existe de la mort et de la destruction partout, même en vie végane", c'est comme dire: puisque nous frappons des animaux et tuons des insectes avec nos voitures, on va AUSSI entrer DANS les forêts le long des routes pour tuer tous les animaux qu'on y croise ET détruire toutes les forêts et boisés autour des routes ET polluer aussi le reste de la planète (tant qu'à y être) ET détruire les lacs et rivières autour des routes dans le processus… C'est comme dire "puisque je ne peux pas sauver TOUS les chiens à la fourrière car 2 chiens seront tués, je ne sauve pas les 8 autres que je peux sauver." Allons, allons! Un peu de bonne foi, svp!

Qu'est-ce que ça prend pour changer?! N'avons-nous pas ASSEZ de preuves tellement visibles et claires que TOUT "pointe dans la même direction"? Pouvons-nous enfin en finir avec les pirouettes psychologiques causées par le déni, l'illusion et la dissonance cognitive? Oui, le "changement" est difficile. Pour moi aussi, et pour les millions d'autres qui ont fait la "transition" ou sont dans le processus de le faire. Imaginez la difficulté de changer pour les anciens producteurs. Oui, la viande, les œufs et le fromage, "ça goûte bon": JE SUIS D'ACCORD! J'aimais ça PLUS que vous, probablement! Le plaisir gustatif et les habitudes pèsent-ils vraiment plus lourd que la vie des animaux, leur désespoir et la destruction de la planète?

Mais croyez-moi, ça devient agréable. Vraiment. PROMIS. On découvre, nos papilles gustatives changent. Notre cerveau change… c'est BON! C'est le fun! Essayez-le :) Faites-le GRADUELLEMENT. Explorez et amusez-vous. Faites-le avec des amis ou "en famille" pour rendre ça drôle et "rassembleur". Éviter la souffrance, la destruction et la mort évitables, ce n'est pas "extrême", c'est au contraire raisonnable, rationnel et logique! Partagez et faites circuler :)

​Bonne réflexion!


Pascal Bédard
lechoixv@gmail.com

5 Commentaires
Travolta1179
10/27/2018 04:55:31 am

Bonjour Pascal,
Bravo pour l’article qui fait bien réfléchir! Moi-même je suis en transition et oui ça devient très difficile d’adopter un style de vie Vegan après tant d'année. Maintenant la difficulté pour moi est dans la préparation de nouvelle recette vegane jour après jour, matin, midi et soir. Ceci dit, je vais y arriver :) La seule chose que j’aime pas en ce moment, c’est le mouvement vegane. Souvent, même tout le temps, les discussions entre personne non vegane et vegane deviennent toxiques. Je crois qu’il faut trouver un autre moyens de faire pression. De crier haut et fort, de constamment insulter les non-vegane n’est pas une solution. De conscientiser la population, je suis d’accord. Il faut attaquer la source du problème qui est l’industrie alimentaire, les chaînes de restauration rapide comme Mc Donalds, Burger King..... Je pense aussi que vous devez vous associer avec des personnalités du monde comme le nutritionniste Urbain « Bernard Lavallée » Le problème est énorme et oui nous pouvons y arriver mais de qu’elle façon? Le mouvement vegane devrait ce pointer à Ottawa,trouver des représentants pour guider le mouvement. Aller dans les écoles primaires, il faut éduquer les professeurs de nos jeunes. Je suis content de voir la chaîne de restauration rapide Copper Branch qui donne une option vegane accessible à tous(ça coûte un peu cher). Des idées, j’en ai et ça fini plus mais on besoin d’un soutien financier du gouvernement. Pour terminer, je suis un chercheur, ça fait 16 ans que je fais de la recherche et oui ça me rend triste l’utilisation d’animaux mais je peux honnêtement vous dire qu’il y a un respect énorme par nos chercheurs lorsque nous devons faire des études en utilisants des animaux. Il faut comprendre que des alternatifs pour ne pas en utiliser, il y en a pas. Oui beaucoup d'études peuvent et son fait in vitro mais malheureusement lorsqu’il est temps de tester le futur médicament X, des études de pharmacocinétiques doivent être entrepris chez plusieurs espèces pour la prédiction en humain. Malheureusement, c’est la même chose pour les études de toxicité. Les alternatifs qui existes en ce moment sont toujours considérés mais les tests in vivo sont nécessaires. Donc je crois que d’attaquer l’industrie pharmaceutique est une grande erreur, pas à cause de moi mais à cause du fait que nous développons des médicaments pour le bien être. Ceci est un autre débat. :)
Je vous félicite Pascal pour votre article. Mon français écrit n’est pas le meilleur mais j'espère sincèrement que vous pouvez apprécier mon point de vue.

Répondre
Pascal
10/27/2018 06:12:51 am

Bonjour "Travolta". Je comprends qu'il soit perçu que les personnes véganes sont parfois "raides", mais pourtant, dans mon entourage et moi-même, ce n'est ABSOLUEMENT PAS le cas. Il faut faire la différence entre faits, anecdotes et perceptions. Les véganes sont outrés à juste raison de la lenteur de changement face à l'ampleur des atrocités. Quand tout est connu et que les alternatives existent, il devient frustrant de voir les gens continuer de financer et de participer activement aux atrocités.


Par ailleurs, je ne suis pas en accord avec vous quant à la source du problème. La source du problème, c'est la demande. Demande = offre = production. Je suis plus en faveur de la responsabilisation individuelle que de chercher "ailleurs" des solutions miracles, comme via "le gouvernement", en qui je n'ai aucune confiance pour l'intégrité et le courage, d'autant plus que "le gouvernement" est infiltré à tous les niveaux par les industries qui exploitent les animaux. Les multinationales et les producteurs même chose… Tout cela existe parce qu'il y a une demande. Point. Les gens doivent se responsabiliser comme vous le faites et être le changement qu'ils veulent voir.

Je suis d'accord que certaines "expériences" dans la recherche sont difficiles à ne pas faire. Si vraiment c'est "nécessaire", alors qu'il en soit ainsi. Par contre il est largement documenté que BEAUCOUP d'expériences sont évitables et que le désespoir des animaux est profond dans la labos. Le "grand respect" des animaux ne change rien au fait qu'ils sont en captivité, qu'ils subissent des tortures atroces fréquentes (peut-être pas votre cas spécifique, ça dépend des cas) et qu'ils finissent généralement morts! Mais comme je le dis dans cet article, on peut ignorer ce "sujet" complètement et le laisser pour la fin. Commençons avec l'acte éthique d'éliminer la nourriture d'origine animale, les "loisirs et amusement" qui exploitent les animaux et les vêtements "le plus possible" - ce sera déjà un ÉNORME pas vers un monde meilleur et moins bourré de souffrance, de désespoir, de mort et de destruction.


BRAVO pour les efforts de changement, c'est admirable en tous points! Vous faites partie de la solution et vous êtes courageux et intègre. Bonne route!

Répondre
Pégé
10/30/2018 06:19:44 am

Bonjour Pascal,
Appâté ici par le titre de l’article, je n’ai pu que me réjouir à la lecture des deux dernières phrases de l’intro : j’allais lire un article objectif, aussi peu biaisé que possible et, je l’espérais, allant droit au but et laissant de côté l’émotionnel.

Or, j’ai été déçu sur ces deux derniers plans.

1) Droit au but
L’article promettait de se concentrer sur la différence d’impact entre assiette végane et assiette non-végane.

Or, l’article commence par une longue définition du véganisme. C’est intéressant, mais ce n’est pas le sujet de l’article. Si l’on vient lire cet article, il est plus que probable que l’on soit déjà au courant de ce que c’est. Si besoin, mieux vaudrait écrire un article à ce sujet sur le blog et en mettre ici le lien ou le résumé. D’autant que plus un article est long, plus il est susceptible de décourager le lecteur.
Je précise qu’il était en revanche très intéressant de connaître votre "pedigree" (informé par 10 livres, 60h de docus, 300 articles…).

S’ensuivent des "je ne parlerai pas de" qui servent justement à en parler.

Puis des promotions du véganisme de type "c’est bon au goût et pour la santé". Là encor, ce n’est pas le sujet. Cela dilue l’information et fait plus article de propagande affirmée qu’article d’information factuelle et convaincante qui, sans besoin de pousser, permettra d’atteindre le but recherché.

Certaines affirmations auraient, elles, gagné à être développées. Par exemple, pourquoi utiliser des dérivés de pétrole est-il "moins pire" que d’utiliser des POA pour les mêmes usages ? Un article sur ce sujet serait très intéressant.

"Plusieurs critiques du véganisme mettent en avant…" et les cinq § suivants : toujours pas le sujet.

La pré-conclusion sur la lenteur du changement : idem (surtout si ça a déjà été dit dans un précédent article).

2) L’émotionnel
L’abondance d’informations – résumée ci-dessus – avant d’en venir au fait donne une impression d’un besoin (émotionnel) d’en remettre moult couches de rappel, comme si le contenu de l’article n’allait pas être suffisant.

Ensuite, l’usage de majuscules (ici abondant) et de points d’exclamation ne me donne jamais une grande confiance en un discours.
Le meilleur moyen de convaincre est souvent d’être posé, calme, factuel, empathique avec l’auditoire ou le lectorat. Cela donne à ces derniers une impression de crédibilité, car ils y voient un orateur maîtrisant ses émotions et ne les laissant pas biaiser son jugement et son raisonnement.

On trouve ensuite un vocabulaire familier ("hahaha", "hmmmm…", "ça veut rien dire", etc.), des questions de type "est-ce SI dur ?" qui chahutent le lecteur, des affirmations sensationnelles/alistes et/ou non-sourcées ("poule en liberté est une horreur sans nom", etc.), de quoi créer un "backfire effect" chez le lecteur réticent/sceptique/anti.
https://rationalwiki.org/wiki/Backfire_effect

Poser des questions (méthode socratique) est efficace, mais là encor, la forme peut faire que le lecteur se sente plus exhorté à donner la réponse attendue que laissé libre de se rendre compte par lui-même de l’évidence (ou non) de cette réponse.

Les "je ne parlerai pas de" – j’y reviens – peuvent surprendre, sinon agacer. Cela sonne comme une harangue d’un habile orateur – du genre dont on se méfie –, ce que l’introduction augurait de ne pas lire.

"Plusieurs critiques du véganisme mettent en avant…" et les cinq § suivants : beaucoup de majuscules, de l’adresse directe au lecteur, du "croyez-moi"…

Pour terminer, je vous indique un article que j’ai trouvé intéressant à propos des terres cultivées "consacrées à l’élevage" et sur lequel j’aimerais avoir votre avis :
https://e-rse.net/soja-alimentation-animale-humaine-vegetarien-268852/

Dans le même ordre d’idées, j’ai lu que les céréales données au bétail étaient quasi toutes impropres à notre consommation (car gâtées

Répondre
Pégé
10/30/2018 06:28:36 am

Dans le même ordre d’idées, j’ai lu que les céréales données au bétail étaient quasi toutes impropres à notre consommation (car gâtées ou autre).

Peut-être que l’étude d’Oxford répond à ma question, mais je ne l’ai pas encor lue – j’espère pouvoir le faire bientôt.

J’espère que ces remarques vous permettront d’affiner vos futurs articles afin que chacun soit aussi riche, pertinent et concis que possible, pour le confort du lecteur et l’efficacité de la transmission du message.

P.S. : afin de ne pas biaiser vos réponses, je ne précise volontairement pas si je suis vegan ou non.

Répondre
Pascal Bedard
10/30/2018 07:55:22 am

Bonjour "Pégé". Merci pour les suggestions de correction de style. Je tâcherai d'y penser lors de prochains textes. Rappelons par contre que ce site est bel et bien un blogue et non un site scientifique avec un ton carré et "sérieux" - c'est un site web plus "personnel" par construction et avec une volonté explicite que ce soit ainsi. Par contre je garde en tête vos suggestions, puisqu'elles sont tout à fait pertinentes.

Pour la question du tourteau et du soja, oui, je suis au courant et effectivement, spécifiquement sur le soja, il n'est pas clair que tout est si clair et carré, puisque le sous produit de certaines activités "pour humains" donnent en effet des résidus "pour animaux".

Rappelons par contre que l'inefficience d'intermédiation animale est si énorme et documentée dans tous les ouvrages qu'il est impossible d'en sortir, surtout lorsqu'on tient compte de l'ensemble des grains et opérations dans les 2 types de productions. Blé d'inde, blé, soja, etc. D'énormes quantités de terres sont dédiées directement ou indirectement à la culture de végétaux orientés vers les animaux et le processus d'intermédiation via les animaux est très inefficient en termes de "conversion calorique", même en tenant compte des éléments mentionnés dans les différents textes qui traitent de ces sujets.

Les végétaux destinés aux animaux ne sont en effet pas adéquats pour la consommation humaine, mais cette critique se limite à la réflexion en "équilibre partiel statique". Les ressources utilisées pour pousser ces végétaux sont malgré tout engagées dans l'intermédiation cultures-récoltes-élevage-abattage et ce processus est plus inefficient que si nous engagions les mêmes ressources pour s'attaquer à la culture de "plantes" propres à la consommation humaine directement. Faire ainsi permettrait en effet de dégager des terres et donc le PIRE cas possible (qui n'est mentionné dans aucune étude sérieuse et indépendante des lobbies) est que nous utiliserions la même quantité de terres qu'en ce moment, SANS l'intermédiation animale et donc avec un effet net clairement positif à la fois sur les GES et la pollution générale que sur la souffrance animale. Le fait que les grains et autres aliments donnés aux animaux soient impropres à la consommation humaine ne nous dit rien sur la possibilité de "couper l'intermédiaire" et gagner en efficacité.

Je termine en mentionnant sans gêne que suite à une longue réflexion sur tous ces sujets, je considère l'aspect "éthique" comme étant incontournable et urgent. Quand il est possible de ne pas tuer des êtres sensibles, il faut effectivement éviter de le faire, si même à "coût neutre" (pas de gain net ni de perte nette ailleurs)… mais ici, le gain net est effectivement positif, ce qui ajoute un poids supplémentaire au poids moral de la considération pour la souffrance animale. Je ne suis pas le seul à trouver ceci urgent: des personnages publics très connus et respectés comme Matthieu Ricard aujourd'hui et Léonard de Vinci en temps plus anciens, ainsi que qu'une pléthore d'autres tiennent des propos à la fois profonds, percutants, rationnels, logiques et empreints de compassion. Je ne fais que faire écho de leurs propos à ma façon.

Que vous soyez vegan ou pas est sans pertinence en effet pour le sujet de l'échange dans votre commentaire et ma réponse et je vous remercie sincèrement pour votre message et vos suggestions des plus pertinentes et bien articulés.




Laisser un réponse.

    Archives

    Octobre 2021
    Avril 2021
    Décembre 2020
    Août 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Juin 2019
    Décembre 2018
    Octobre 2018
    Août 2018
    Juin 2018
    Mai 2018

    Catégories

    Tous
    Activisme
    Environnement
    Éthique
    Santé
    Transition

À la prochaine ✌🏽

Accueil
​Blogue
Vidéos
Podcast
Transition
Conférences
Contact

Email

lechoixv@gmail.com
  • accueil
  • Blogue
  • Vidéos
  • Transition
  • Conférences
  • Contact