Il y a un peu plus de trois ans, j’étais à table avec mon père, lequel je vois une fois par année, je n’étais pas encore végane, mais plutôt dans une phase « réductionniste et welfariste ». Je lui parlais de mon envie d’avoir une consommation plus éthique et de vouloir réduire, même arrêter, la consommation de viande et autres produits animaux. Il m’a rapidement dit :
- « Oh, mais s’il te plait, ne devient pas ce genre d’extrémistes qui ne mange pas d’animaux. » - « Les véganes tombent tous malades. » Rapidement, j’ai compris deux choses : 1) mon père, comme beaucoup de gens, avait une idée complètement biaisée du véganisme et 2) les gens n’aiment pas les véganes par défaut.
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« Un poulet, franchement, on s’en fout là, voyons! ». « Un poisson! Franchement! ». La majorité d’entre nous avons déjà eu ces réflexions, moi le premier. Nous avons une liste inconsciente d’animaux en ordre décroissant, un genre de système de pointage inconscient de compassion et de « considération de base »
Les politiciens du Québec ont voté à l’unanimité une motion qui condamne « les activistes véganes » (aussi appelés « ces gens-là ») d’entrer dans les restaurants pour déranger les clients et les opérations normales, ainsi que les incursions dans les élevages d’animaux pour y exposer les conditions de vie systématiquement atroces des animaux qui se font « transformer » en nourriture, vêtements, bébelles, décorations, pompons, collets de manteaux, « loisir et amusements » et autres caprices humains évitables.
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