Depuis quelques temps, le mot « extrémiste » revient sans cesse pour décrire les activistes qui militent pour la fin de l’exploitation animale évitable et pour une conscientisation accrue quant au sort des victimes des « choix personnels » des consommateurs de produits animaux. Ces « extrémistes » sont plutôt les hérétiques du dogme dominant qu’est le spécisme et ces hérétiques paient cher leur opposition aux règles de tabous, de secret et de non-défiance de la norme sociale qu’est celle de l’exploitation et de la tuerie planifiées et organisées d’animaux. Il se dessine donc une certaine dualité : un groupe trouve qu’il est injustifiable de CRÉER autant de souffrance et de mort alors que c’est évitable et l’autre groupe est en faveur de continuer à le faire et ne veut pas en entendre parler : « soyez véganes si vous voulez, mais fermez-vous la gueule et laissez-nous tranquilles ». Les activistes véganes répondent qu’il est impossible de rester « neutres et silencieux » alors que des animaux innocents, sans défense et paisibles sont exploités et tués alors que c’est évitable. Légal ou pas, si mon voisin battait son chien tous les jours, il ne serait pas suffisant pour moi de dire « moi je ne bats pas mon chien, je suis contre ça, mais je respecte ton « choix personnel » de battre ton chien ». Je serais plutôt dans l’obligation morale d’intervenir. Ainsi, les activistes trouvent que TOUS les animaux méritent de ne pas être exploités, inséminés et tués, puisque c’est évitable, au même titre que le chien de mon voisin serait en « droit » de ne pas subir de violence. C’est légal? Oui? C’est justifiable? Non. Certes, nous sommes tous d’accord que battre son chien est inacceptable, mais cette norme sociale est une construction artificielle, au même titre qu’il était « acceptable et légal » d’interdire le droit de vote et les postes importants aux Noirs et aux femmes. La majorité de la population supportait ces normes. Les normes et lois injustes sont brisées en dérangeant la vie normale afin de faire monter le sujet sur la place publique et faire réfléchir plus profondément au sujet. La présence d’options qui nous permettent de ne pas CRÉER souffrance et tuerie planifiées expose l’évidence, et comme je l’explique dans mes textes « l’assiette végane est-elle vraiment moins cruelle et destructrice » et « la viande éthique et locale », il est effectivement TRES clair que la base éthique est effectivement la libération animale pour 99% des cas d’exploitation et de tuerie planifiées. C’est tellement clair et évident qu’il est même surprenant que nous devions débattre de ce sujet. Lisez ces deux textes avant de vous lancer dans les 101 « justifications » en faveur de l’exploitation et de la tuerie organisées. Si c’étaient des chiens et chats qui étaient dans ces vidéos de l’exploitation animale ici même au Québec ou en France, il y aurait des émeutes… à juste titre! La seule différence, c’est que les « extrémistes » trouvent que « les autres animaux » méritent aussi notre considération, puisque, tout comme nos chiens et chats chéris, ils ont toute la gamme des émotions de base de tous les animaux, incluant nous-mêmes : peur, dépression, tristesse, anxiété, amitié, joie, jeu, cercle social, caractéristiques spécifiques, douleur, et ainsi de suite. Oui, les poules et les poissons aussi! Sommes-nous « pareils »? Non! Avons-nous tous et toutes un intérêt à ne pas être exploité et tué? Oui. Les animaux ont le droit de ne PAS « servir » aux humains si c’est évitable : leur vie est peut-être « insignifiante », mais elle est très importante POUR EUX/ELLES. Une fois qu’on « voit l’individu » et qu’on reconnaît que SA vie est importante pour lui/elle, il est impossible de justifier de terroriser et tuer de façon organisée et planifiée en présence d’options qui permettent de ne pas le faire. Nous sommes la SEULE espèce à avoir le CHOIX, donc le poids de la responsabilité. Nous CHOISISSONS de CRÉER terreur, souffrance et mort d’êtres sensibles, et de détruire la planète dans le processus en bonus. Bravo! On croirait des jeunes de 20 ans qui refusent de passer à la phase « adulte » de leur vie, avec factures, responsabilités et conséquences. Minimalement, l’application pratique de la définition officielle du véganisme serait une base éthique de départ intéressante et réaliste : de ne pas causer de souffrance et de mort animale (ou humaine!) lorsque c’est « faisable » et raisonnablement réalisable. Devrions-nous donc ne plus construire de maisons ou de routes car tout cela cause mort des animaux? Non : cela n’est pas « raisonnablement réalisable ». Devrions-nous endurer des infestations de puces de lit ou des colonies de 200 souries qui chient et pissent dans les murs? Non : cela n’est pas « raisonnablement réalisable ». Devrions-nous arrêter de mettre au monde des animaux dans le but de les exploiter et tuer alors que d’autres options existent? Oui : cela est réalisable. Nous pourrions continuer comme ceci sans fin. Mais la base de la logique est assez simple : cesser de CRÉER souffrance, terreur et mort lorsque c’est évitable. 99% des animaux sont en enfer pendant toute leur vie… j’insiste. 1% des animaux « tués gentiment » le sont sans besoin, et le processus est encore une fois une tuerie planifiée : pas acceptable car évitable. Le principe est simple. Mort et souffrance + raisonnablement évitable = immoral Même les cas les plus « parfaits et sans souffrance » sont cruels par design, puisqu’il est impossible de « tuer gentiment » un être vivant qui ne veut pas mourir… et il est injustifiable de causer souffrance et mort alors qu’une option directement disponible existe pour se nourrir, se vêtir, se divertir, et ainsi de suite. La réalité brutale est qu’aujourd’hui au Canada et dans tous les pays industrialisés et dans bien d’autres pays du monde, 99% de l’exploitation animale est évitable. Nous CRÉONS toute cette souffrance, horreur, terreur et mort pour le goût et les habitudes. Le « choix personnel ». Il se trouve que, oui, nous les « extrémistes » trouvons que cette folie a déjà trop durée et nous avons décidé de parler pour les victimes, qui ne pourront jamais parler pour elles-mêmes ou se « rebeller » contre l’oppression de leurs bourreaux. Rappelons quelques faits avérés :
Nous pourrions continuer comme ça sans fin. La vérité crue est assez « raide », pour dire le moins, et n’a strictement rien à voir avec « le cycle de la vie » : les lions ne reproduisent pas des troupeaux entiers en les gardant enfermés pour ensuite les massacrer les uns devant les autres sans que les victimes puissent tenter de fuir. Sachez que plus de 50% des chasses de lions sont infructueuses : la proie visée réussit à fuir. C’est loin des élevages, camions et abattoirs! Ouf. C’est justement la raison pour laquelle tout le monde l’évite, cette réalité brutale. Nous « les extrémistes » sommes effectivement contre toute cette violence, souffrance, terreur et mort organisées, planifiées… et ÉVITABLES! Nous sommes pour la non-violence et la non-exploitation. Face à autant de terreur, de souffrance, de mort et de destruction évitables, le fait qu’il n’y ait pas de scandale EST un scandale. Si c’étaient nos chiens et chats chéris, il y aurait des émeutes, et ce serait légitime… même chose pour « les autres » : il est légitime de trouver injustifiable de créer autant de victimes sacrifiées à l’hôtel du plaisir. Nous « les extrémistes » faisions ce « choix personnel » aussi avant… et ce n’était pas justifiable non plus! Nous ne respectons pas plus votre « choix personnel » d’infliger tout ça aux victimes de votre plaisir que nous respectons le « choix personnel » de notre voisin de battre son chien ou le « choix personnel » d’un tueur d’éléphants d’enlever la vie pour un « rush d’adrénaline » et des défenses d’ivoire qui serviront de décoration de salon. Le plaisir et les « préférences » ne peuvent jamais justifier la terreur et la tuerie, que ce soit des éléphants, des chiens ou des cochons. Tuer pour le plaisir est immoral et n’est pas acceptable, que ce soit pour le plaisir de terroriser ou pour des trophées de chasse ou pour le plaisir gustatif, que ce soit fait « gentiment » ou pas. Désolé. Qui sont les vrais « extrémistes »? Plusieurs anciens exploiteurs « éthiques » d’animaux sont maintenant des activistes véganes. Pensez-y! Pour peu que quelqu’un se penche de bonne foi sur le sujet de l’exploitation animale et qu’on y applique une logique adéquate de raisonnement déductif avec écoute de tous les documentaires, lectures et témoignages, il est impossible de soutenir l’exploitation animale si on est de bonne foi et qu’on a un sens de justice et un peu de compassion. Le véganisme est une conclusion par déduction logique. Pourquoi? Les humains exploitent les animaux parce que nous « pouvons » le faire, c’est-à-dire que nous avons une puissance quasi infinie octroyée par notre technologie et notre organisation sociale. Quand une position de puissance permet d’infliger souffrance et mort d’autrui pourtant évitables, on appelle ça un système d’oppression. Nous aimons bien ça car nous sommes les oppresseurs, mais nous trouverions ça moins justifiable si nous étions du bord des opprimés. Dans tout système d’oppression, il y a les oppresseurs et les opprimés. L’oppression des animaux est « banale et normale » dans notre société. C’est une norme sociale. Mais une norme sociale peut changer et quand elle inflige autant de souffrance et de mort évitables, elle DOIT changer, et c’est bien ce qui arrivera. Il ne reste qu’un seul système d’oppression organisé, légal, institutionnel et « banal » dans notre société : l’oppression des animaux. Certes, il existe plusieurs problèmes : sexisme, racisme, etc. Mais ces problèmes ne sont PAS des systèmes organisés, planifiés et protégés par des lois! C’est donc différent. De plus, cesser d’opprimer les animaux ne nous empêche pas de nous attaquer aux autres problèmes de société. Au contraire : ça ajoute une cohérence à notre désir de justice et de décence de base, en plus de diminuer de façon astronomique les problèmes environnementaux. Le peuple qui réalisera le premier la libération animale passera à l’Histoire Vraiment. Car ce SERA l’Histoire, et les générations futures parleront dans 500 ans de « ce pays / État / province » qui a été le leader visionnaire dans cet élan et qui a mené le reste du monde vers un monde sans toute cette folie de souffrance et de mort CRÉÉE et PLANIFIÉE et toute cette destruction environnementale évitable. Le déni québécois est TRES spécial. Les gens pensent qu’ici c’est miraculeusement « mieux, plus gentil, et différent » d’ailleurs. Ils regardent les éleveurs dans des cadres bucoliques à l’émission « La semaine verte » et ils gobent ça, sans penser aux détails opérationnels spécifiques, ni à la réalité concrète qui se passe de façon répétée, ni au volume astronomique : insémination forcée, naissance en enfer, vie en enfer, transport en enfer, mort en enfer… Vous pensez que les femelles se font inséminer de force de gaieté de cœur? Que les animaux embarquent tous avec joie et sans résistance dans les camions? Débarquent tous avec joie et sans résistance des camions? S’enlignent tous calmement, gentiment et dans l’ordre dans la « ligne de mort »? Regardent leurs collègues se faire égorger et ouvrir en deux devant eux dans le calme, la joie et la bonne humeur? Voient leur frères et sœurs se faire éclater la tête sur le ciment dans la joie et la bonne humeur? Qu’ils et elles ne tentent pas de fuir? Que les exploiteurs sont « gentils » avec leurs victimes-produits? Que les tueurs payés des maisons d’horreur sont des gens équilibrés, sains et avec plusieurs options de travail? … je pourrais continuer comme ça pendant des pages et des pages. Vous n’avez pas idée. Vous participez directement à tout ça et bien plus par chaque consommation de produit issu de l’exploitation animale… et NOUS sommes « les extrémistes »? Vraiment? Et les justifications véritablement sidérantes qu’on nous sort pour DÉFENDRE ce système : les canines ridicules, les plantes, les cellulaires et les travailleurs de pays lointains, les amandes en Californie, les Inuits, les tribus en Amazonie, notre passé, les souris qui envahissent ma maison, les sauterelles qu’on pourrait manger, les insectes qu’on écrase en voiture, et quoi encore? Êtes-vous surs d’avoir toute votre tête? Ce serait vraiment rafraîchissant si, pour une fois… juste une fois, un « débat » INTELLIGENT et de bonne foi se fasse, avec des arguments plus profonds. AU MOINS ce serait un avancement! En traitant « d’extrémistes » les gens qui militent pour la fin de la folie généralisée qu’est l’exploitation animale, vous DÉFENDEZ une quantité et intensité de souffrance, de mort et de destruction environnementale tout simplement indescriptibles… et je veux dire « indescriptible » au sens propre : il est carrément impossible de « saisir » l’ampleur de la souffrance, tuerie et destruction évitables avec des mots. Il faut lever le voile avec des dizaines de livres, des centaines d’articles et d’heures de documentaires et de témoignages d’anciens exploiteurs… et encore… Mais NOUS sommes les extrémistes? Soyons sérieux ne fut-ce qu’une minute, de grâce. J’invite donc ceux et celles qui lancent le mot « extrémiste » à tous vents de regarder comme il faut cette vidéo de 30 secondes, qui montre l’abattage le plus « parfait et sans cruauté » que j’ai vu de ma vie! TOUT est pire que ça… Croyez-moi. TOUT! REGARDEZ-LE… avec le son… et rappelons que tout cela est évitable et encore une fois, j’insiste beaucoup car c’est important d’en être conscient: ceci est un cas exceptionnel de « bonne pratique », sans cruauté gratuite ou déraillement de processus, choses très fréquentes dans l’exploitation animale. Et celle-ci de pratiques normales d’abattoirs. REGARDEZ. Avec le son. Sentez-vous à l’aise d’explorer aussi le sort des poules, dindes, vaches, cochons, agneaux, moutons, chevaux, coyotes, renards, visons, loups et autres. Celle-ci aussi, sur la fameuse « viande de terroir à la Joe Beef et Manitoba, où on voit le surréel de la situation où les pauvres animaux vont se faire mettre une balle dans le front après une année de vie (plutôt que 12!) … Alors que tout cela est évitable simplement en explorant une autre façon de manger, de se vêtir et de vivre en général. Si je l’ai fait, moi l’ancien paléo, si d’anciens exploiteurs d’animaux l’ont fait, si ma conjointe qui détestait les légumes et est allergique au soya l’a fait… tout le monde peut le faire! Qui sont les vrais extrémistes? Ceux et celles qui DÉFENDENT tout ça et insistent sur le déni et l’évitement et les justifications ridicules? Ou ceux et celles qui veulent que la violence et l’oppression cessent et qui manifestent SANS violence et sans briser du matériel afin de faire monter le débat dans la sphère publique? Vous aimez les véganes « pas trop fatigants » qui manifestent avec des affiches dans les rues? OK… et c’est quand la dernière fois que vous les avez invités à discuter d’exploitation animale dans vos médias? Jamais! Et donc rien ne se passe… Sensibleries véganes Ainsi, les activistes tomberaient dans "la sensiblerie", incluant d’anciens exploiteurs d’animaux, rappelons-le… Cette vidéo de 30 secondes est un cas « parfait » et sans cruauté « extra » (ce qui est TRES fréquent). Et je tiens à mentionner qu’ici, c’est la phase “bolt dans le front”, PAS la mise à mort finale (piquage, tranchage de gorge, etc.) pendant laquelle plusieurs seront encore conscients ou se réveilleront une dernière fois, pendant qu’ils se font ouvrir en deux… Votre position "non extrémiste" m'apparaît plus étrange que la mienne! Et ici on ne parle pas de ce qu'ils ont subi toute leur vie, l'embarquement et débarquement de camions, la ligne de mort, les décharges électriques, coups de pied et de bâton pour les faire avancer, les bébés et mères séparés, et la liste sans fin d'atrocités évitables. Le "choix personnel" des gens... Ça ne vous fait rien du tout? Vraiment? Tout ça pour le goût et les “préférences”? Si oui, vous êtes dans le 5% de la population qui a des problèmes profonds avec empathie et compassion, car 95% des gens sont troublés par cette réalité bien cachée. Mais peut-être avez-vous le sens de la justice malgré tout? Si VOUS étiez pris dans cet enfer, que voudriez-vous que nous fassions pour vous? Seriez-vous satisfaits que nous soyons "patients et compréhensifs" envers ceux et celles qui choisissent de vous infliger tout ça pour le plaisir du goût (ou du look dans le cas des vêtements, ou de l’amusement), alors que toute cette terreur et souffrance que vous subissez au nom du “choix personnel” de vos bourreaux est évitable? Ce qui est frustrant de l'exploitation animale qui se cache derrière la viande, œufs, produits laitiers, fourrure, duvet, laine et autres "produits et services" animaux, c'est que tout le monde critique les activistes, mais tout le monde reste dans le conceptuel et abstrait. "Oui on sait qu'ils meurent et/ou souffrent"? … je sais que vous savez… mais savez-vous VRAIMENT? Avez-vous pris le temps de lire quelques témoignages d’anciens travailleurs d’abattoirs, d’anciens exploiteurs d’animaux de viande / lait / œufs / etc. maintenant activistes? Avez-vous lu les rapports des inspecteurs d’élevages et abattoirs qui sont sortis de tout ça et sont maintenant activistes? Avez-vous visionné Dominion? Earthlings? Peaceable Kingdom: The Journey Home? Et les 100+ autres? Avez-vous vu les oies éplumées vivantes pour le duvet de votre manteau? Les coyotes se faire “matraquer”, la patte pris dans un piège qui les empêche de se sauver? Les renards et visons écorchés vivants ou tués par électrocution anale? Les cochons dans les chambres à gaz de Olymel et plusieurs autres? Les tueries “éthiques et locales” de “gentils éleveurs locaux”? Encore une fois : nous sommes la seule espèce à porter le poids de la responsabilité, car nous avons la conscience du CHOIX! Nous AVONS été les bourreaux sans pitié. Voulez-vous vraiment continuer de jouer ce rôle? Il vient un moment où c'est assez de parler de stupidités comme "les animaux mangent des animaux", les ridicules canines des humains, le manque de protéines qui n'existe pas, les insectes, les plantes et quoi encore. Assez. Parlons du sujet de fond et de comment devenir le peuple du monde qui passera à l’Histoire pour avoir été LE leader visionnaire qui montra le chemin au reste du monde dans le processus de libération animale. Quoi de mieux que de terminer en laissant parler ceux qui ont été eux-mêmes des exploiteurs d’animaux. Voici donc l’histoire de Bob Comis, ancien producteur de porc pendant 10 ans, maintenant un activiste végane…Bob Comis donnait une « vie heureuse" à ses porcs. Il s'assurait que le transport vers l'abattoir était "en douceur", que les porcs étaient abattus un à la fois et jamais devant les autres, etc. Ceci est le cas de moins de 1% seulement des éleveurs. Il le faisait pour assurer que le processus d'abattage était éthique et sans trop stress, terreur et horreur - la norme pour 99% des animaux. C’était de la « viande de terroir » HYPER éthique au point d’être d’une rareté négligeable. Environ 0,1% (un dixième de 1%) de tous les produits animaux. Voici un de ses témoignages: "Je vis une vie immorale, voilée par la justification de l'acceptabilité sociale. Il y a même plus que ça, car je suis encensé pour la façon dont j'élève mes porcs. Je leur donne une vie belle et heureuse, je suis juste et honorable, alors que derrière ce voile d'illusion, je suis un esclavagiste et un meurtrier." "Élever des porcs de façon éthique est banal et normal dans notre société. Pour voir la vérité, il faut regarder droit devant, sans voile d'illusion et de déni, pour voir ce qu'on fait sans se raconter d'histoires, et que cette confiance et cet abandon que le porc place en moi comme mon chien le fait n'est que mensonge et tromperie. Quand on voit la vérité complète, on voit bien que la viande, c'est du meurtre." "Ce que je fais est immoral, même si c'est accepté par 95% de la population. Je le sais jusque dans mes os. Un jour ça doit cesser. Un jour, nous devrons devenir des êtres qui voient ce qu'ils font sans tisser des toiles élaborées d'illusion, de déni et de justification dans le but de soutenir, avec plaisir et célébration, la grossière immoralité de nos choix non éthiques. Profondément. Beaucoup plus profondément, nous avons une obligation de manger autrement." Ce ne sont pas MES mots, ce sont les mots d’un producteur de porc pendant 10 ans, qui a changé toute sa vie, son cercle social, son revenu et après avoir ouvert les yeux et être sorti du déni. Quel courage! Inspirant! Pensez-y… Qui sont les extrémistes? Si vous êtes de ceux ou celles qui balançaient ce mot à tous vents dernièrement, le véritable extrémiste n’est pas celui ou celle que vous pointez, mais bien la personne que vous voyez dans le miroir le matin… Pascal Bédard lechoixv@gmail.com Documentaires suggérés : The Game Changers Forks Over Knives Cowspiracy What You Eat Matters Peaceable Kingdom: The Journey Home Dominion Earthlings Dairy is Scary What’s Wrong With Eggs? The Cruelty Behind Our Clothing
4 Commentaires
Anna Roura
1/26/2020 11:19:47 am
Je suis d'accord qu'il faut agir, mais pas forcément aller casser des vitrines des commerçants qui vont se mettre en colère et ça servira pas à grand chose, je trouverais plus efficace l'idée d'une audio avec les cris de détresse issus des abattoirs à chaque fois qu'on passe devant des boucheries pour faire écouter aux clients la souffrance qu'il y a derrière le produit qu'ils vont acheter.
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LeChoixV
1/26/2020 06:03:17 pm
Bon point, Anna. Les différents types peuvent ne pas convenir à tous les styles, évidemment, et même susciter la colère de tous, incluent des véganes. Il est surtout important de cesser de placer le focus sur "eux ils ne font pas de l'activisme qui fonctionne" (en êtes-vous bien certaine?) et vous concentrer sur ce que VOUS pouvez et voulez faire. Donc, vous dites qu'il faudrait mettre des cris de victimes animales près des boucheries. excellente idée: FAITES-LE!
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Anna Roura
1/27/2020 11:36:31 am
Non, je ne fais pas de différence quand il s’agit d’un chien ou d’un cochon. De plus, je respecte aussi les autres façons d’agir, mais certainement je manque de courage pour le faire moi même. Bien sûr je pense que la vraie violence se pratique surtout dans les abattoirs.
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LeChoixV
1/27/2020 03:47:06 pm
C'est une chose de "ne pas avoir le courage" de faire tel ou tel acte, comme faire des incursions dans les élevages et abattoirs, faire des actes comme vitrines brisées, etc... c'est une autre de les critiquer. Il est possible que les différentes méthodes de pression sur le système d'oppression des animaux soient toutes "utiles", même si elles ne correspondent pas à nos styles / personnalités spécifiques. Alors attention avant de juger des actes (à moins que ce soit de la violence envers les personne: moi c'est là que je trace la ligne de mon silence). Les animaux sont dans un enfer SURRÉEL. Ce système ne va pas tomber en demandant "gentiment"...
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